Ici Merov Club : 3 minutes de lecture pour comprendre ce qui se joue.

Voilà ce qui t’attend aujourd’hui :

Ethereum perd la bataille des 4 000$ en ce "septembre rouge", période historiquement difficile pour les cryptos. Bitcoin suit à 111 500 dollars (-2%).

La chute coïncide avec les tensions budgétaires américaines. Les marchés anticipent 60-75% de risque de shutdown (fermeture temporaire du gouvernement) au 1er octobre faute d'accord sur le budget entre républicains et démocrates.

Un shutdown américain signifie l'arrêt des services gouvernementaux non-essentiels : 800 000 fonctionnaires mis en congé forcé sans salaire, parcs nationaux fermés, administrations à l'arrêt. Seuls les services essentiels (sécurité, contrôle aérien) continuent sans être payés immédiatement. Cette incertitude politique pèse sur tous les actifs risqués, crypto compris.

Cette semaine, carnage sur les positions Ethereum :

ETH a cassé son triangle symétrique avec des volumes de vente confirmés. Objectifs baissiers : 3 595$ puis zone 3 600-3 400$, soit 10% à 15% de chute supplémentaire.

La heatmap révèle une concentration massive de positions longues entre 2 370-2 500$, zone dangereuse où les ventes pourraient s'intensifier si la baisse continue.

La vente par les investisseurs institutionnels, devenus averses au risque avec les actions à des sommets historiques, explique cette correction. Ethereum reste positif de 19% en 2025 mais la dynamique technique actuelle inquiète les investisseurs haussiers.

Les institutions abandonnent Bitcoin pour Solana. Des entreprises cotées accumulent des millions de SOL pour gagner du rendement via le staking, transformant leurs réserves en machines à revenus.

Les géants tech ne spéculent plus sur quelle entreprise ajoutera des cryptos à son bilan. Certaines le font déjà discrètement, mais elles n'achètent pas Bitcoin. Elles accumulent Solana pour le mettre au travail.

Les documents publics montrent une accumulation claire :

• Upexi (UPXI) détient 1,9 million de SOL via financement par actions et obligations convertibles, puis staking de quasiment tout pour 8% de rendement annuel.

• DeFi Development Corp  suit avec 1,18 million de SOL et fait tourner ses propres validateurs.

• SOL Strategies de Toronto détient près de 400 000 SOL.

• Torrent Capital dépasse les 40 000 SOL.

• Classover Holdings vise à lever 500 millions pour constituer sa réserve SOL.

Total : ces entreprises publiques détiennent plus de 3,5 millions de SOL, un pari institutionnel massif sur le réseau.

Bitcoin reste statique comme de l'or numérique. Solana avec son système Proof-of-Stake permet aux entreprises de faire travailler leurs avoirs. Le staking sécurise le réseau et génère des revenus réguliers.

Upexi estime que son stake pourrait générer 26 millions de dollars par an aux prix actuels. Double bénéfice : SOL peut prendre de la valeur ET produit un flux de revenus constant. Pour un directeur financier inquiet de l'inflation, c'est irrésistible.

Google, Amazon, Microsoft ne stockent pas SOL secrètement. Ils vendent les outils pour la ruée vers l'or Solana :

• Google Cloud fait tourner ses propres validateurs et intègre Solana dans BigQuery. 

• Amazon facilite le déploiement de nœuds Solana. 

• Ces géants se positionnent comme couche fondamentale du Web3.

La réglementation reste floue. La SEC a qualifié SOL de titre financier dans certains procès, créant un risque de conformité qui effraie les équipes juridiques.

Les nouvelles règles comptables obligent à marquer les cryptos au prix de marché chaque trimestre. La volatilité de SOL apparaîtrait directement dans les résultats, niveau de risque que la plupart des conseils d'administration évitent.

Cette stratégie d'entreprise valide Solana comme infrastructure financière légitime. Ces entreprises parient qu'une réserve ne doit pas rester inactive mais participer activement à l'économie numérique émergente.

Les cryptomonnaies se répandent plus rapidement qu'internet à ses débuts. Les chiffres le prouvent.

La croissance des adresses de wallets crypto dépasse celle des adresses IP internet dans les années 90. Comme internet, chaque utilisateur a plusieurs adresses.

Cette comparaison n'est pas parfaite : une IP sert souvent à plusieurs personnes (routeur partagé), alors qu'un wallet appartient généralement à une seule personne.

Les adresses email offrent une meilleure analogie. Chaque internaute en possède plusieurs (travail, personnel, anciennes) mais ne les partage pas, exactement comme les wallets.

Résultat identique : la crypto se développe plus vite qu'internet à l'époque.

Cette vitesse montre que la crypto devient mainstream. Elle entre dans sa phase grand public, comme internet entre 1995 et 2005.

Chaleureusement,
Merov Club